Début V.2 Dada

Ce tableau, toujours le même.

-Papa, papa, tu viens jouer avec moi dehors au méchant et au gentil?

Dadazaza sursauta. Il quitta à regret le tableau des yeux, regarda son jeune fils et sourit.

-J'arrive dans un tout petit moment, attends-moi dehors!


Pourrait-il un jour les oublier? Il ne pensait pas. Lorsqu'il avait décidé de partir, il ne voulait plus jamais devoir s'établir dans une maison, labourer ses terres, il avait décidé de mener une vie d'itinérant. Il en avait trop vu. Sa rencontre avec sa femme pourtant fut inattendue, elle, si belle, si généreuse et lui alors fatigué et sale. Il avait fini par s'établir pour fonder une famille. De cette union était né leur premier fils. Il en était fier. Mais loin d'avoir trouvé sa famille, ses amis les magiciens resteraient à jamais sa vraie famille, à jamais.

Dadazaza se leva, et eut un dernier soupir en abandonnant à regret le tableau du regard. Il n'était pas parti les mains vides lorsqu'il avait quitté son fort, 2 ans auparavant. Il avait reçu un grand parchemin avec le visage de tous ces amis. Un portrait de mes amis, non. Une photo de famille. Avec un sourire en coin, il rejoignit son fils.

[...]

Un beau jour de printemps, l'ancien combattant de la Magic Assemblée profitait du soleil nouveau. Perdu dans ses pensées, il écoutait d'une oreille distraite le chant mélodieux des oiseaux. Le vent venait de se lever, en apportant avec lui un fumet délicat. Dadazaza se rappela alors qu'il avait faim. Il se leva, essaya d'enlever la poussière qui lui collait aux habits, et se dirigea vers leur demeure.

-Salut Dada.

Dadazaza sursauta. Il se retourna.

-Qui es-tu?

Il ne reconnaissait pas cet homme, de grande taille, vêtu de haillons et portant un grand capuchon noir. Pourtant sa simple présence dégageait une aura impressionnante. Dadazaza le connaissait. Ils le savaient.

L'inconnu retira alors son capuchon, laissait apparaitre cette couronne que Dadazaza avait porté 2 ans durant, à la tête de la Magic Assemblée! C'était donc lui, Storage, nouveau guide des magiciens, qui avait fait plusieurs jours de voyage pour venir le retrouver, loin au Sud.

-Sto'!

Les deux amis d'étreigirent. Après un bref échange de politesses, Storage qui ne voulait pas tourner autour du pot déclara au vétéran:

- Les Grands Dieux sont revenus, ils ont créés des terres nouvelles où nous pouvons bâtir de nouveaux royaumes, sans crainte de ces joueurs qui s'étaient voués au mal. Les Grands Dieux sont de retour, et anéantiront tous les royaumes corrompus!

Dadazaza eut un mouvement de recul. Comment cela était possible? Après l'abandon du monde par les Grands Dieux et la corruption qui se propageait plus rapidement que la peste, il était certain que jamais Ils ne reviendraient. Et pourtant, Ils étaient revenus.

- Les magiciens se sont dispersés, mon but est de rassembler notre famille, ainsi je te demande de me suivre dans nos royaumes nouveaux. Tu ne le regretteras pas.

Dadazaza imagina alors vivre ailleurs en emmenant sa femme et son fils. Ses 2 familles enfin réunies. Bonheur.

- Dans 21 jours je serais aux portes du royaumes, je vais aller rendre visite à un vieil ami

Storage avait compris l'allusion du vieux guerrier, il sourit se retourna et parti au galop en direction du Nord.

Très belle histoire ! La Suite pls

Dada, tu écrit vraiment bien

Et en plus tu me met en valeur

Suite suite suiiiiiiiiiiitttttttteeeeeeeeeee !!!!!!

Arrêtez vous allez me faire rougir Personnellement je préfère le style de Maus Je vais quand même essayé de continuer avec le début de Maus, Maus si tu veux l'écrire toi-même pas de soucis

Je ferais ca dès que j'ai le temps

J'ai commencé la suite de mon récit en point de vue interne et ça donne à peu près la même chose. Parce que sinon c'est toujours dur de comparer du récit avec un point de vue omniscient, assez descriptif, à celui avec un point de vue interne, plus sensible, plus introspectif.

En somme le style de la narration est un choix très important. Je pense que c'est important de varier. Le premier (externe, omniscient) permet de traiter de tout le monde (tous les magics mais aussi les autres confs) le deuxième est centré sur l'objet de la pensée (plus de sentiments, et plus détaché du style héroic fantaisie parfois trop utilisé).

Nan franchement je veux la suite !

Disons qu'on s'identifie plus facilement au personnage dans l'écrit de Dada. C'est comme un roman, on a envie de connaitre la suite. Avec Maus, çà ferait plutôt livre d'histoire. C'est vachement bien écrit, y'a de belles phrases, mais on rentre moins dans le récit.

Et comme tous les roman, j'ai envie de connaître la suite !

Rajout : En tous cas les mecs, c'est sympa d'avoir de l'imagination et l'envie d'écrire comme çà, j'ai toujours trouvé super ceux qui arrivent à créer un truc comme çà.

Je suis entièrement d'accord avec toi. (c'est un peu ce que j'ai écrit non ?)

C'est pour ça qu'il faut des deux. Un style "historique" car après tout on est en train d'écrire l'histoire de la Magic. Et le style "roman", très sensible et tout et tout pour casser la narration monocorde !

[edit] je dirais même plus il y a un point de vue plus apte à la description et l'autre à l'action

Yahou J'espère trouver le temps demain d'écrire ça

Des applaudissements. Encore. Une fois de plus la salle était comble. Le public était debout et l'acclamait lui, lui seul. Comme chaque soir il profitait de ce moment, en se remémorant ses derniers mois passés à errer sans repères, sans buts.

-Messire, votre loge est prête, quelqu'un vous y attends. Il n'est pas armé.

Maus sortit alors de ses rêveries. Il devait maintenant répéter le même rituel. Il allait descendre dans sa loge, se laver dans la bassine que Nyave aura rempli d'eau chaude, puis il rentrerait à l'auberge du Lion de bronze et y passerait la nuit. A moins que... Quelqu'un l'attendait dans sa loge? Qui cela pouvait-il bien être? Il y a des mois qu'il avait rompu tout contact avec l'extérieur, il n'avait plus d'amis, plus de famille. Etrange. Il quitta à regret la scène après une dernière révérence copieusement applaudie, et pris la direction des escaliers. Arrivé au fond des escaliers il bifurqua à gauche et, tout en approchant de sa loge, le magicien de grand talent sentait son coeur battre la chamade. Qui?...

Maus posa la main sur la poignée de sa porte

-Alors comme ça tu es le Magicien à la mode en ville?

Pleins de souvenirs remontèrent subitement dans son esprit. Si intenses, si vrais. Cette voix. Il l'avait entendu tellement de fois. Tellement. Elle qu'il avait d'abord crainte, puis tour à tour haïe et aimée, elle revenait. A cet instant il compris combien elle était importante à ces yeux.

-C'est bien toi? Sa voix tremblait, il n'osait ouvrir la porte.

-Mon vieil ami...

La porte s'ouvrit d'elle-même. Laissant apparaître son compagnon de toujours, qu'il n'avait plus revu depuis si longtemps. Tout allait si vite dans sa tête, il ne savait pas...

-Te sens-tu mal, mon ami?

Comment pouvait-il rester si calme? Il fit un pas hésitant dans la direction de Dadazaza, et alors, au lieu de prendre la parole, il éclata en sanglots, laissant entrevoir la plaie béante que l'absence de ses amis creusait tous les jours dans ses entrailles.

Les deux amis tombèrent dans les bras l'un de l'autre et leurs larmes s'accordaient telles leurs armes sur les champs de bataille naguère. Si parfaitement.

- Si je suis venu ici c'est que j'ai un service à te demander. Dadazaza repoussa gentiment Maus et lui tendit un tissu afin qu'il sèche ses larmes.

- Oh Dada, maintenant j'ai de l'or, à volonté, je peux tr procurer des femmes, autant que tu le souhaites, je te fournirai un manoir, tout ce que tu veux!

Son ami sourit. Ce n'était pas pour cela qu'il était venu. Ils le savaient. Il sourit à son tour

- Mon brave, je n'ai pas besoin de ton or, j'ai quant à moi trouvé l'amour, les autres femmes ne m'intéressent guère. Heuresement que tu as réussi à tirer profit de ton talent de magicien, où je ne t'aurais jamais retrouvé! Loin à la ronde la foule loue les splendeurs de tes tours. Lorsque nous combattions ensemble, je savais que ta voie intime était celle du succès.

-Que veux-tu alors, Dada?

Son ancien chef le regarda alors intésement. Il lut dans son regard tellement de sentiments mêlés qu'il en perdit la raison le temps d'un instant. Respect. Amitié. Loyauté. Courage. Humilité. Ils avaient bâtis là-dessus. Tellement bâtis.

-Ce que je te demande c'est de me suivre vers de nouvelles terres. Les Grands Dieux sont revenus. Nous pourrons à nouveau bâtir dans le calme et la prospérité.

Il n'avait pas besoin d'en dire plus. Maus savait pertinemment ce qu'il ferait. Dadazaza le savait aussi. Les deux anciens combattants se sourirent. C'était limpide, propre.

- Nous partirons demain à l'aube, je dois me reposer et demain un long périple nous attends mon ami. Bonne nuit.

Sans plus de discussions son ami tourna les talons et ferma la porte derrière lui, le laissant seul. Seul? Non... pour la première fois depuis bien longtemps Maus se sentait entouré. Un cri nacquit dans son estomac, après avoir traversé tel un éclair son oesophage il jaillit de sa gorge:

- MAGIC POWAAAAAHHH

Rassurez moi je pleure pas autant d'habitude ?

Gg l'ami, gg ...

ahah je m'excuse de t'avoir fait paraitre si sentimental

t'excuse pas !